Voix de garage
BBY sur InstagramVoix de garage
Dans les façons d’exister de chacun, nous nous confrontons toujours à la question du Comment ça marche ?
Toute machine est faite pour marcher, comme l’homme d’ailleurs. Elle est comme lui, elle est pareille et même un appareil, un système parfois somptueux selon le dictionnaire. Alors, il faut qu’elle marche et qu’elle garde son apparât. Comme lui. Et même plus que lui. La conservation, l’entretien et la Réparation assurent une sauvegarde de ce principe vital pour lui comme pour elle. Alors, elle attire des vocations et des métiers, des savoirs-faire professionnels ou non qui demandent des lieux adaptés. Ceux-ci vont de la Clinique à la cave selon les moyens. Ainsi le garage a toujours servi à protéger les voitures d’attelage et les chevaux. Ceux-ci sont devenus mécaniques et les instruments de leurs entretiens ont suivis. Le garagiste est devenu le médium, le sorcier qui sait parler aux machines et les faire parler.
Alors, au-delà des organismes officiels de santé mécanique des chamans opèrent dans leurs antres et dans l’intimité sociale de leurs partenaires et badauds ils officient la Réparation, comme un culte de résurrection où la main et l’outil opèrent ensemble. Autos et motos ou autres machines y retrouvent une seconde ou troisième vie. Elle marche « comme avant » et réapparaissent au jour.
Cette intimité sociale est l’objectif même de BBY, son regard sympathique de photographe nous montre ce qu’il voit et surtout nous invite à une participation.
Il y a dans l’œuvre du photographe BBY une offre de participation aux scènes de la vie que sa sensibilité choisit par résonance intime.
Jieleff
Voice of garage - Voix de garage
In everyone’s way of existing, we always confront the question of How does it work?
Every machine is made to work, just like man walks. It is like him; it is similar, and even an apparatus, a system that can sometimes be sumptuous according to the dictionary. So, it must work and maintain its appearance. Just like him. And even more than him. Conservation, maintenance, and Repair ensure the safeguarding of this vital principle for both him and her. Thus, it attracts vocations and professions, professional or not, that require suitable places. These range from Clinics to cellars depending on resources. Thus, the garage has always served to protect draft horses and their carriages. These have become mechanical, and the tools for their maintenance have followed suit. The mechanic has become the medium, the sorcerer who knows how to speak to machines and make them speak.
So, beyond the official organizations of mechanical health, shamans operate in their lairs and in the social intimacy of their partners and onlookers, performing Repair as a cult of resurrection where hand and tool work together. Cars and motorcycles or other machines find a second or third life there. It works "like before" and reappears in the light.
This social intimacy is the very goal of BBY; his sympathetic gaze as a photographer shows us what he sees and, above all, invites us to participate.
There is in the work of photographer BBY an offer of participation in scenes of life that his sensitivity chooses by intimate resonance.